dimanche 23 novembre 2014

Vidéo exclusif d'une journée dans ma vie d'étudiant à DTS

Bonjour à tous!!!

Voici une vidéo qui vous montre mes rituels quotidiens d'étudiant et les endroits où je passe le plus clair de mon temps durant les jours de semaine. Étant donné que j'étais en semaine de lecture, je n'ai pas de vidéo d'interactions avec des étudiants ou de mes classes. Ça viendra dans le futur!



Requêtes de prière:
  1. Ma soeur Laurie a beaucoup de douleurs au dos: qu'elle puisse être guérie. 
  2. Pour ma fin de session à DTS. L'énergie, la concentration et la discipline.
  3. Pour l'après DTS (que j'aie du discernement dans toutes les possibilités, pour la gloire de Dieu).
  4. Choix de stage
  5. Mon temps au Québec du 16 déc au 4 janv
Merci beaucoup de me supporter et de me permettre d'être ici! Chaque jour me rappelle de l'immense privilège que j'ai d'être soutenu par une aussi grande famille de croyants. J'aimerais prier pour vous ou même avec vous (par skype). Si vous avez des requêtes particulières, laissez-moi les savoir à caron.marc.andre.bible@gmail.com

Bonne semaine!

Marc-André Caron

samedi 15 novembre 2014

Être en criss/Être en Christ partie II



L’un des exigences non-académiques de mon programme c’est de prendre part à un groupe de « formation spirituelle » qui se rencontre à toutes les semaines. Nous sommes 5 et l’objectif est de cheminer ensemble pendant les deux prochaines années et de se travailler les uns les autres pour finalement grandir.
Récemment les discussions et les introspections ont tourné autour du concept « d’identité ».
Un piège serait de se définir uniquement (ou principalement) par ce que nous croyons être notre rôle principal: le travail ou notre rôle familial (d’époux ou de parent). Ce serait un piège, parce que ces deux choses sont temporelles. Personne n’est mariée pour toujours (et ce n’est pas tout le monde qui se marie/passe le plus gros de leur vie adulte dans une relation continue) et le jour de la retraite arrivera, ou l’emploi qu’une personne occupe aujourd’hui pourrait être perdu le lendemain. Un jour les enfants quittent la maison.
Pareillement pour les succès. Quand je vais être rendu « poche »... qui est-ce que je vais être? Un « has-been »?
Donc si l’aspect principal de mon identité est ancré dans le temporel, sur quoi vais-je me tenir quand ça me sera enlevé?
Pour moi, la seule fondation qui demeure toujours c’est que je suis en Christ (voir le billet "être en criss / être en Christ"). Ça ne veut pas dire que mes autres attributs/caractéristiques ne sont pas importants, néanmoins je sais que le monde peut s’écrouler, toutefois qui je suis en Christ c’est ferme comme le roc. 

Les faux-soi

Pour revenir à mon groupe, l’un des aspects fascinants des discussions c’était le concept des faux-soi (false selves) que l’on projette aux autres et aussi dans lesquelles on fonde notre identité malgré nous.
Un peu d’introspection : les 8 dernières de ma vie ont été toutes investies dans la préparation pour le séminaire et puis ultimement pour servir l’Église québécoise à temps plein. (Je me revois dans mes cours de baccalauréat étudier des cartes de l’Europe médiévale par cœur pour être sur d’avoir la cote universitaire nécessaire pour être accepté à DTS. J’ai de la misère à me rendre à Roberval, mais je peux situer la Lotharingie par exemple...)
Même si mon objectif est très pieux, si je suis honnête avec moi-même, ma propre perception en tant que « séminariste/futur serviteur de l’évangile » est centrale à mon identité. Si je n’avais pas ça, tsé... ce serait... différent?
Maintenant supposons que toutes les portes se fermaient pour ce que je perçois être mon futur et que j’étais forcé de quitter le séminaire, est-ce que je serais ok avec ça?
Mmmmmm.....
Je pense que je serais correct et que je serais capable de rebondir sans traumatisme. Je ne suis pas vraiment à l’aise avec l’idée, toutefois en sachant que mon identité est en Christ et que qui je suis en totalement transcendé par lui, ceci rend la perspective d’un bouleversement majeur acceptable.
Je me vois dans le futur réaliser ce constat et avaler la pilule amer du bouleversement majeur, mais je crois que mon identité en Christ me permettrait d’accepter les changements de plan, de me retraiter sur mon Dieu puis de renfoncer avec un nouveau dessein.

Quand qui je crois être s'écroule


 Écrire ceci me rappelle un sans-abri que j’ai rencontré en octobre. Le gars avait dans la cinquantaine. Au début des années 1990, il m’a dit qu’il avait fait le camp des Cowboys de Dallas comme receveur et qu’il avait finalement été retranché. Puis ensuite sa vie a pris une débarque, il a commencé à se droguer et à boire comme mécanisme de survie face à ce qui était l’écroulement de son identité. Puis finalement il s’était ramassé en prison, et au moment où je le rencontrais il était sur le point d’avoir son casier judiciaire effacé, ce qui allait l’aider à se trouver un emploi. La triste rétrospective d’une vie brisée par une identité fondée sur le sable.

Un modèle sympathique de qui je suis en Christ


 Après réflexion, je conçois mon identité de la façon suivante (à noter que l’image n’a rien de systématique, de scientifique ou de terriblement précise, mais je l’aime bien).
·         Fidèle au langage biblique, les humains sont des vases d’argile. Nous pouvons contenir bien des choses: des précieuses comme des vaines, néanmoins nous sommes bien fragiles.
·         Puisque je suis en Christ, c’est lui qui me rempli. Mon identité et toutes mes caractéristiques sont complètement transcendées par lui.
·         Les autres composantes de qui je suis (mes occupations, ma personnalité, mon arrière-plan, etc.) flottent dans la jarre. Elles sont un peu comme du colorant alimentaire qui me donne ma couleur propre.
En dépit de la couleur du mélange, peu importe ce que je suis est en quand même pleinement en Christ. L’image est très simplette, mais je la trouve utile parce qu’elle illustre bien comment toutes les caractéristiques d’un chrétien sont complètement transcendées par le fait qu’il est en Christ. Ça illustre puissamment que je suis avant tout un chrétien, mais ça ne nie pas l’idée que je suis une personne avec des caractéristiques particulières. Par conséquent il n’y a pas de fausse opposition entre « les choses de la vraie vie » et être un chrétien. De plus, si ma vie est virée de bord, je ne suis pas détruit parce que je sais que je suis encore complètement en Christ. La couleur du mélange peut changer, toutefois qui je suis en Christ c’est totalement ferme.
Ça aide aussi à donner un sens à ce qui peut ne pas en faire à prime abord. Voir toute sa vie transcender par Christ enlève la distinction stupide que l’on peut faire entre le séculier et le sacré: tout devient sacré. Mon travail est sacré, mes études sont sacrés, mes amis sont sacrés, car tout ce que je fais est fait en Christ.
Il n’y a plus de « vies séparées ». Mon dimanche matin n’est pas le moment spirituel de la semaine, mon vendredi soir n’est pas le moment de récréation, mes lundi-vendredi ne sont pas les moments où je travaille: tout est intégré par qui je suis en Christ.

« Tu nous as faits pour toi et notre cœur est sans repos, tant qu'il ne repose pas en toi » Augustin

« Ainsi donc, que vous mangiez, que vous buviez ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu. » (1 Corinthiens 10:31)
L’apôtre Paul

« Ce que nous sommes (notre soi ou notre identité personnelle) est partiellement le résultat de la Création (l’Image de Dieu) et particulièrement le résultat de la Chute (l’Image défigurée). Le soi que nous devons répudier, renier et crucifier est notre soi déchu, tout notre intérieur qui est incompatible avec Jésus-Christ (d’où le commandement du Christ, « ...qu’il renonce à lui-même et qu’il me suive »). Le soi que nous devons affirmer et valoriser est notre soi qui fut créé, tout notre intérieur qui est compatible avec Jésus-Christ (d’où son affirmation que si nous nous perdons nous-mêmes en reniement de soi, que nous nous trouverons). Le vrai reniement de soi (le reniement de notre faux soi déchu) n’est pas le chemin vers l’autodestruction, mais le chemin vers la découverte de soi. »
John Stott



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Quelques nouvelles et requêtes de prière :
  • J’ai eu du temps fantastique aujourd’hui avec les gars de mon église. Nous sommes allés distribuer du chocolat chaud gratuit tout en partageant l’évangile. À 6 degré à l’extérieur, c’était vraiment une approche plaisante.
  • Je suis présentement en semaine de lecture.
  • Requêtes de prières: (1) passion, discipline, perspicacité, engagement, intelligence, croissance, etc.! (2) Samedi d’évangélisation avec CCI (City Church International) - spécifiquement un dénommé Quentin avec qui j’ai eu vraiment une bonne discussion aujourd’hui, (3) mon après séminaire. 

Merci de me supporter de toutes les façons que vous utilisez. Vous êtes un encouragement énorme et je me sens redevable envers vous pour m’investir dans ce que vous m’avez envoyé faire ici aux limites de l’humainement possible (ok... un peu d’exagération). Merci de votre confiance et de votre engagement dans le Seigneur. Vous faites réellement une différence.

Marc-André Caron 

samedi 8 novembre 2014

Les échos d'une voix: ce que Urbania.ca, Kony 2012, Guy Turcotte et Stéphane Laporte ont en commun


[La réflexion et certaines formulations sont fortement redevables à N. T. Wright et son Simply Christian (2006).]
Quand une histoire est bonne, c’est parce qu’elle agrippe les poignées de nos désirs les plus profonds : notre indignation face à l’injustice, notre soif pour l’amour parfait et notre besoin de vibrer parce qu’on sent que l’on fait « ce pour quoi on a été créée ».
 Parce qu’au fond, nous sommes tous essentiellement les mêmes. Dans chacun de nos cœurs, il y a comme d’étranges murmures, les échos d’une voix, qui convergent vers les mêmes visions de la bonne vie.

Le paradoxe de ma génération: la difficulté d’une relation amoureuse traditionnelle, mais le désir viscérale d’en avoir une
Il n’y a pas une semaine qui passe sans qu’un texte sur l’amour soit partagé à fond sur Facebook. Nous sommes tourmentés par l’amour, mais les gens de mon âge semblent être pris dans un genre de paradoxe. D’un côté tout le monde rêve d’une monogamie harmonieuse avec « une grande table entourée d’enfants », et où l’on s’éteint à 90 ans, repu d’amour, avec l’un des deux qui rend l’âme quelques jours après que le premier eut trépassé. La réalité est tout autre: les déceptions amoureuses sont communes et laissent de profondes cicatrices qui rendent craintifs... hésitants.
Un genre de désillusionnement...


Puis, il y a une légèreté associée avec la sexualité... comme si c’était un simple bien consommable... tsé parce que c’est seulement du sexe. La sexualité est donc divorcée d’une relation clôturée par un engagement exclusif où le droit d’être vulnérable est scellé par un engagement irrémédiable. Une légèreté qui est  un peu malaisante, parce qu’en tant qu’observateur mon impression c’est que tout le monde acquiesce à la sanité de cet arrangement des choses, mais que derrière les masques il y a un besoin qui tourmente, l’écho d’une voix qui murmure que nous sommes faits pour des relations vraies et signifiantes.




Les relations sont en partie ce que signifie être pleinement humain. De la plus intimes des relations, le mariage, jusqu’à celles à plus larges échelles, les pays, il y a une chose en commun : nous savons que nous sommes faits pour vivre ensemble, mais on trouve tous que c’est pas mal  plus difficile que ce que l’on envisageait. C’est à l’intérieur de toutes ces relations, à petites ou grandes échelles, mais particulièrement au niveau intime, que l’on voit les caractéristiques les plus puissantes de l’humanité : les rires et les larmes. On se trouve drôle, on se trouve tragique : on n’y peut rien c’est comme ça que l’on est... même si les choses tournent souvent comme on ne voudrait pas qu’elles tournent. 

Donc un cri pour quelque chose de plus... pas du consommable, pas de l’éphémère, pas du clientélisme. Pouvoir être authentique, vulnérable, s’ouvrir. Se sentir aimer pour ce que nous sommes plutôt que ce que l’on est.
Une aspiration profonde dont on ne guérit pas... l’écho d’une voix qui garde conscient qu’il y a plus que ce qui frappe les yeux.

Réparer le monde - notre soif de justice face à un monde révoltant

En moi j’ai comme l’instinct de vouloir changer le monde... comme si j’avais la solution et que j’étais capable de réparer ce qui ne tourne pas rond. Je pense qu’on est tous rempli du désir de vouloir réparer notre prochain et régler la crise palestinienne et la faim dans le monde. On vie tous de profonds malaises face aux injustices et aux incohérences. Comment ne pourrait-on pas quand on entends parler de têtes décapitées par l’État islamique, d’enfants assassinés par leur père cardiologue poussé à bout, ou encore des décisions politiques révoltantes de nos gouvernements, et de la destruction progressive de la planète?
Quand on considère les injustices, le mal et les incohérences qui sont omniprésentes, on est pris dans le paradoxe de vouloir changer le monde, mais dans l’impuissance de notre individualité. Et néanmoins, on aspire à ce que demain soit meilleur, parce qu’au fond de nous même nous savons que la vie sur Terre n’est pas comme elle devrait l’être. Il devrait y avoir quelque chose de mieux.
Facebook illustre ceci à merveille: les histoires qui voyagent le mieux sont celles qui parlent d’injustice: Kony 2012, Guy Turcotte, le monsieur de 90 ans emprisonné pour avoir nourri des sans-abris, etc.
Cette passion pour la justice est un élément central de la vie humaine, et qui s’exprime de plusieurs façons différentes. Dans nos psychoses collectives on s’imagine que si quelqu’un serait tué, il y aurait un genre de justice de rétablie. Mais à tête reposé on sait que la chose étrange appelée justice, notre désir intérieur pour que toutes choses soient justes, demeure l’un des plus grands rêves de l’humanité.
Comme l’écho d’une voix qui résonne dans nos cœurs, comme d’étranges poteaux de circulation qui pointent dans une direction inconnue.
« Il faut que trouves ce pour quoi tu as été créé »
Est-ce que la vie a un sens? Pourquoi est-ce qu’il y a quelque chose plutôt que rien?
Est-ce que je suis vraiment prêt à avaler que la seule raison pour laquelle je suis ici c’est le produit d’un processus aveugle... qu’il n’y a, finalement, aucune base objective pour la dignité humaine, les émotions, la moralité, l’éthique, le mal et le bien, la beauté, la justice, la conscience, etc.?
Il y a une grande appétit pour la spiritualité qui se retrouve à tous les stages de l’expérience humaine... un genre de besoin de tapisser son profond intérieur avec une croyance sur l’univers qui va au-delà du matériel. Du culte des ancêtres en passant par les traditions monothéistes jusqu’à la philosophie personnelle d’un montréalais branché, tout le monde a faim un tant soit peu pour le spirituel. Un genre de voix qui appelle, pas très fort, mais suffisamment pour qu’elle ne soit pas complètement enterrée par les autres bruits du quotidien.
Les échos d’une voix... d’étranges poteaux qui convergent dans une même direction
On désire l’amour, la justice et la spiritualité, mais souvent les choses avec lesquelles on se retrouve sont des échecs... et le fait que l’on le sache jusque dans nos os pointe à quelque chose que seulement le Christianisme explore en détails : la croyance comme de quoi le Créateur contient en lui-même une multitude de relations (le Dieu-Trinité, Trois-en-Un). Ça indique pourquoi on se sait fait pour des relations, mais qu’en même temps on les trouve difficiles et souvent insatisfaisantes (comme si il y avait toujours quelque chose à changer). C’est comme un double panneaux pointant dans la même direction... Cet appel aux relations et la triste réprimande de nos échecs peuvent être entendues ensembles comme l’écho d’une voix. Une voix nous rappelant qui nous sommes réellement. Une voix qui peut peut-être même offrir un genre de délivrance à ce sort. Tim Keller a dit : « Être aimé mais ne pas être connu c’est réconfortant mais superficiel. Être connu et ne pas être aimé c’est notre plus grande peur. Mais être pleinement connu et vraiment aimé c’est, bien..., très semblable à être aimé par Dieu. » 
On connait déjà tellement cette voix que l’on reconnaitrait son propriétaire si on le rencontrait. Son propriétaire serait quelqu’un de tellement engagé dans les relations de toutes sortes avec d’autres humains, avec le Créateur et avec le monde naturel. Et néanmoins le propriétaire partagerait la douleur des cicatrices de toutes ces relations. L’un des éléments principaux de l’histoire chrétienne c’est l’idée du paradoxe des rires et des larmes, tissés profondément dans toutes les expériences humaines, et ainsi aussi profondément tissés dans le cœur de Dieu.  
Fait pour la spiritualité, on patauge dans l’introspection. Fait pour la joie, on se contente du plaisir. Fait pour la justice, on réclame vengeance. Fait pour des relations, on insiste pour avoir ce qui fait seulement notre affaire. Nous avons soif de spiritualité, mais nous vivons souvent comme si le matérialisme était la seule vérité. Toutes ces aspirations sont de mystérieux signaux routiers qui pointent vers Dieu, celui en qui tous nos idéaux convergent. Ces perfections sont l’écho d’une voix qui nous rappelle qui nous sommes. Mais la nouvelle création est commencée. Le soleil se lève. Le Christ c’est le Dieu-Homme sur Terre qui boucle la boucle de l’histoire de l’humanité. Sa mort et sa résurrection proclame le pardon de ceux qui reconnaissent leur faute; sa résurrection annonce le venue en puissance d’un monde où toutes choses seront faites justes et où les relations seront vécues selon les lois du Royaume: les autres en premier comme le Christ a donné lui-même sa vie pour autrui. Les Chrétiens sont appelés à laisser derrière, dans la tombe de Jésus, tout ce qui appartient aux brisures et aux déceptions de ce monde présent.
J'entendis une voix forte venant du ciel qui disait: «Voici le tabernacle de Dieu parmi les hommes! Il habitera avec eux, ils seront son peuple et Dieu lui-même sera avec eux, il sera leur Dieu.  Il essuiera toute larme de leurs yeux, la mort ne sera plus et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car ce qui existait avant a disparu.» Celui qui était assis sur le trône dit: «Voici que je fais toutes choses nouvelles.»
(Apocalypse 21:3-5)

[Précision par rapport au titre: Urbania.ca me parle du paradoxe de l'amour moderne,  Kony 2012 et Guy Turcotte me parle de justice et Stéphane Laporte me parle de spiritualité et de mon désir inné pour la beauté... "ah oui c'est vrai c'est de même que la vie est".]

Nouvelles et requêtes de prière
  • C’est novembre et je me promène encore en t-shirt dehors.
  • Le plus gros de ma session est passée. Ma charge de travail est moindre, mais je commence à me préparer pour le cours intensif que je vais faire pendant la session d’hiver (deux premières semaines de janvier).
  • Requêtes : (1) énergie, passion, discipline; (2) Samedi d’évangélisation avec City Church; (3) discernement pour après DTS.
Merci infiniment de me lire, de me supporter, de prier pour moi et d’embarquer avec moi dans le projet. Je suis le plus choyé des séminaristes! Gloire à Dieu
Marc-André Caron

samedi 1 novembre 2014

L’évangélisation par les ananas




 Fête de quartier à City Church International


Aujourd’hui City Church tenait une énorme fête de quartier. Il y a avait des chevaux, une petite fermette avec des animaux à flatter, du pop-corn, des hamburgers, des énormes jeux gonflables, une tente de prière, de la musique, de la prédication, et quelques autres trucs sympathiques du style kermesse.

Au moins mille personnes sont venues connecter avec l’église sur les 3 heures de la durée de l’activité.

L’évangélisation par les ananas
Ma responsabilité pour la journée c’était de faire du porte-à-porte en matinée pour inviter la communauté à se joindre à nous. Nous avions environ 300 ananas que nous devions aller offrir aux gens du quartier. Fantastique non, l’évangile communiqué par les ananas? Bref, ça ressemblait à : 

Toc Toc!

« Bonjour! Voulez-vous un ananas gratuit? »

"Oui, s'il-vous-plait!"
[Est-ce qu’il existe une personne fondamentalement opposée à recevoir un ananas gratuit, et de plus livré à domicile?!]

« Nous sommes de City Church et nous voulons être une bénédiction pour notre quartier. Nous vous invitons aussi aujourd’hui au barbecue gratuit avec des jeux pour les enfants que nous tenons à l’église, on serait enchanté de vous avoir comme invité! »

Dans les quartiers environnant l’église, le combo ananas et hamburger gratuit c’est tout un deal. 

Tout ça pour dire que des centaines de visiteurs ont afflués vers l’église, plusieurs ont entendus l’évangile par les prédications, en allant à la tente de prière ou en interagissant avec des membres de City Church. La communauté a aussi pu mettre des visages sur le christianisme et plusieurs ont pu connecter personnellement avec des gens qui sont transformés par leur foi. 

Tsé, quand tout peut se jouer par un seul ananas! 

Aujourd’hui c’était le genre d’activité que j’apprécie beaucoup, puisque c’est un beau mixte de « viens et vois » et de « allez et faites ». Je dirais que pour l’ensemble de ma vie, mon service pour l’Église fut axé vers l’intérieur, ce qui est excellent, mais ce n’est qu’une partie de l’équation. Fondamentalement, la mission de l’Église est « d’allez... » (Matt 28:19-20).

Quelques nouvelles et requêtes de prières
·         La session se calme tranquillement. J’ai encore un gros 3 jours chargés, mais ensuite les choses se calment puisque la moitié de mes cours se sont terminés la semaine passée.
·         Requêtes : (1) Le suivi de l’événement d’aujourd’hui à City Church (l’événement s’appelait Reach), notamment les personnes qui ont manifestés un intérêt pour l’évangile; (2) l’énergie, la passion et la discipline; (3) croissance dans ma foi/sanctification/marche chrétienne; (4) Mon après séminaire.

Je vous remercie de vos prières, de votre intérêt et de votre support indéfectible!
Marc-André Caron